Dans le va-et-vient de nos déplacements citadins, la ville nous traverse. C’est un grand théâtre urbain dont nous
sommes à la fois les acteurs et les spectateurs. Un théâtre d’ombre et de silhouette dans lequel le mouvement incessant, les variations de lumière, le cycle des saisons, les aspérités des matières composent une mise en scène du quotidien en perpétuelle transformation.
sommes à la fois les acteurs et les spectateurs. Un théâtre d’ombre et de silhouette dans lequel le mouvement incessant, les variations de lumière, le cycle des saisons, les aspérités des matières composent une mise en scène du quotidien en perpétuelle transformation.
Les images présentées dans cette exposition sont nées de mes recherches visuelles autour de la thématique du quotidien dans la ville. Celles-ci ont commencé par curiosité et par jeu, à la manière d’un exercice de renouvellement du regard.
En obliquant notre regard, ces images invitent à nous interroger sur notre rapport au quotidien, à l’espace publique, et à renouveler notre présence au monde. Il y a dans cette approche la volonté de documenter la rue, d’en dévoiler la part imaginaire évoquée par Michael Sheringham : « les usagers de la ville, dans leur circulation routinière, créent une seconde ville, métaphorique, au sein de la première. »
Cette production photographique s’inscrit dans ma démarche d’exploration de la matière du quotidien à travers
plusieurs dispositifs dont un journal filmé quotidien « Des jours ». La recherche visuelle au cœur du journal dialogue intimement avec les images de cette exposition.
plusieurs dispositifs dont un journal filmé quotidien « Des jours ». La recherche visuelle au cœur du journal dialogue intimement avec les images de cette exposition.